Randonnées Capie

Programme 2024 / 2025

Voici notre programme pour les 4 premières randonnées de la nouvelle saison 2024/2025 :

  •  08/09/2024 : Belvezet 14 km - dénivelé 330 m - 4 à 5h - RDV 8h30 au parking du Parnasse
  • 06/10/2024 : Capitelles de Blauzac - 13 km - dénivelé 130 m - 4h - RDV 8h30 au U Express route d'Alès
  • 17/11/2024 : Montaud - 17 km - dénivelé 300 m - 4h30 - RDV 8h30 au parking du Parnasse
  • 01/12/2024 : Ermitage de Collias - 13 km - dénivelé 300 m - 3h30 - RDV 8h30 au parking du Parnasse

Les nouvelles randonnées sont annoncées par e-mail à toutes les personnes ayant fourni leur adresse de courrier électronique à la CAPIE

Modalités d'inscription

Les randonnées CAPIE sont organisées et animées par un groupe de 5 personnes, et à tour de rôle : 

Guy Nourrissat, Luc Fabre, Marc Forestier et François Lichère

- Inscriptions libres auprès de la personne guide de la randonnée du jour (voir e-mail d'information reçu)

- Prévoir chaussures de randonnée, vêtements adaptés

- Votre panier repas et 1,5l d'eau

- 5€ de participation

- 0.08 €/km de frais de participation en cas de covoiturage

 

Randonnée - Dimanche 12 Janvier 2025
Saint Rémy de Provence

Difficulté : 

Guide : Guy Nourrissat

Compte-rendu avec photos : a7240082-22f2-46d1-820f-e8fe46137650

SORTIE CAPIE A ST-REMY-DE-PROVENCE LE 12 janvier 2025

Nous voici à nouveau réunis pour la première sortie de 2025… Pour nous détendre les jambes et retrouver la forme après les fêtes de fin d’année, nous allons cette fois ci, rendre visite à nos voisins bucco-rhodaniens, à St-Rémy-de-Provence précisément. La météo n’est pas très complaisante. Temps froid avec un vent assez fort. Presque tout le monde connait cette charmante ville située à environ 50 km de Nîmes. Elle est connue pour ses antiquités romaines, pour avoir hébergé un peintre célèbre : Vincent Van Gogh et aussi lieu où naquit Nostradamus.

Nous stationnons sur un des rares parkings gratuits de cette ville, c’est-à-dire, celui du cimetière. Puis nous longeons la D 5 sur 1 km environ, direction Glanum. Tout au long de ce parcours urbain, nous pouvons voir des représentations des œuvres de Van Gogh jusqu’à l’hôpital où il séjourna. La visite payante du site n’est pas prévue dans la rando et, même prendrait trop de temps. Quelques explications sont données sur l’Arc de Triomphe dédie à Jules et sur le Cénophage. Le dit Cénophage est l’équivalent d’un Mausolée. La rando commence vraiment à partir de là par un P R qui serpente dans les bois et va nous amener dans le vallon St-Clerg…

Nous déambulons tranquillement dans une belle pinède le long du sentier découverte. Après environ 1,5 km nous arrivons à l’embranchement qui mène au mont Gaussier. Plus exactement, aux échelles juste en dessous du sommet. Là, le groupe va se diviser en 2, vu que c’est un aller-retour basé sur le volontariat. Ne monteront que ceux qui voudront. Après un chemin assez raide de 70 m de dénivelé, nous sommes au pied de ces dites échelles d’une hauteur totale de 15 m. En réalité, c’est maintenant un escalier bien sécurisé. Par groupe de 6 ou 8, tout le monde monte et arrive à la petite grotte donnant sur l’autre versant de la montagne.

Vue magnifique mais courant d’air glacial. Cette ascension n’était pas obligatoire, comme je l’ai dit, quelques-uns étaient restés en bas et avaient pris la direction du rocher des 2 trous. Nous les rejoignons pour la pause déjeuner.

Nous reprenons notre marche après le repas en empruntant un bout de route puis le GR 6. Il traverse une forêt de pins et de cèdres et se transforme en une piste forestière montant sur le plateau. 4 à 5 km plus loin, c’est la grande descente au lac de Peyrou.

Belle étendue d’eau qui frémît sous les rafales du vent, formant des vaguelettes. Spectacle que nous laissons pour poursuivre notre GR. Il nous conduit à l’ultime difficulté de ce parcours.

La traversée d’une grotte. Le passage est équipé façon via ferrata : échelles, chaines, petites marches. Tout le monde passe. Félicitations ! Car ce n’est pas évident puis, le chemin nous emmène, après une descente assez raide, sur un sentier longeant la route, près du site de Glanum.

Nous revoilà donc sur la route du départ, il ne nous reste qu’un km pour rejoindre le parking et finir le circuit et… nous mettre au chaud dans les voitures. Nous pensons alors, à la prochaine rando que nous proposera la CAPIE. Pour ma part, je suis content d’avoir fait découvrir ce site merveilleux à beaucoup de gens et je vous dis : à une prochaine fois.

Guy

Randonnée - Dimanche 1er Décembre 2024
Collias, ses moulins, son ermitage

De Collias en passant par le sentier botanique et l’ermitage, le plateau au-dessus de Cabrières et descente par l’ancienne route avec un point de vue allant d’Uzès à Castillon.

Difficulté : circuit de 14 km, dénivelé de 330 m en sous-bois jusqu’à l’ermitage puis à découvert. 

Guide : François Lichère

Pour y aller : https://maps.app.goo.gl/DqwP56gyG6ZF7KHDA

Coordonnées GPS : 43.95340 – 4.48157 ou 43°57’12.24’’N – 4°28’53.65’’E

Avenue du Pont, 30210 Collias

Prendre le périphérique et continuer sur la D6086, Marguerittes, au premier rond-point de St-Gervasy, prendre à gauche et rejoindre la D3, Cabrières puis Collias. Passer le pont sur le Gardon et stationner juste à la fin de celui-ci, 7 places de parking sur votre gauche et 7 sur votre droite ; ce sont les seules gratuites de Collias. Sinon, le parking « payant » du foyer socioculturel à 50 m à gauche ou bien essayer de trouver une place en prenant à droite la D3 route d’Uzès sur votre droite « La Banque Postale », le chemin Les Barques ou le chemin du Gardon. 

Compte-rendu : 849863fb-36a5-4754-856b-66bd0724dec0

Après une « grâce matinée », rendez-vous au Parnasse pour un départ à 09h, direction Collias pour une petite randonnée de 14 km et 330 m de dénivelé.

Nous sommes 24 randonneurs, il fait beau avec quelques nuages pour rompre l’uniformité de l’azur et peu de vent. Bref, une météo pratiquement idéale.

Collias est situé sur la rive gauche du Gardon, à mi-chemin entre Uzès et le Pont du Gard. Autrefois réputé pour la culture de la Picholine et la production de soie.

Nous descendons vers le Gardon pour débuter une visite rapide du village.

Tout d’abord, un arrêt au pied du pont de pierre pour en conter l’historique :

Le passage du Gardon se faisait par un bac à trailles (embarcation qui se déplace le long d'un câble (la traille) tendu entre deux mâts ou deux tours situés sur chaque rive), pénible, dangereux et impraticable dès qu’il y avait des crues. En 1820, le projet d’un pont est initié et financé par la vente de 80 ha de bois, des remparts du village, de 100 ha de pâture et d’une subvention du roi Louis-Philippe. Monsieur Joliclerc, maire de Collias, a dû hypothéquer ses biens pour que la commune puisse contracter un emprunt. L’inauguration du pont suspendu a lieu le 25 mai 1834. Démoli en 1922 pour être remplacé par le pont de pierre actuel.

Quelques centaines de mètres plus loin, le moulin « Les Machines » :

Ancien moulin à grain jusqu’à la fin du XIXème siècle. Comme son pendant Le Moulinas à l’autre extrémité de la digue, il a eu pour fonction le polissage du marbre. A la fin du XIXe siècle, il sera réhabilité en unité de production d’électricité pour le village. Ces nouvelles fonctions glorifieront Collias d’être le premier village (de la région ?) à être doté de l’électricité pour chaque foyer. Au début du XXe siècle, cette activité sera abandonnée et le bâtiment abritera une station de pompage qui approvisionnera le village en eau. Nouvelle initiative qui fera de Collias l’un des premiers à disposer de l’eau à domicile. Depuis, devenu sans fonction, il sera malmené par les crues, particulièrement celle de 2002 qui a dévasté le haut de l’éperon. Toutefois, sa robuste conception lui permet de perdurer. Il semblerait que certaines pierres ayant servi à sa construction ou plutôt à certaines restaurations, proviennent de la démolition de l’ancien rempart de Collias. Aujourd’hui, il a été restauré par son propriétaire qui souhaiterait le réhabiliter…

Nous grimpons dans le village, passons devant les macarons marquant les niveaux et dates des inondations, et nous dirigeons vers le château :

Daté du XIe siècle, il est construit sur des fondations romaines. C’est maintenant un hôtel 5 étoiles.

Ce bâtiment a traversé le temps, d'abord militaire, puis d'habitation au XVIe siècle, propriété de la famille Montpezat puis du marquis de la Chapelle avant d'être racheté par Napoléon 1er et offert au préfet de Paris Joliclerc - devenu par la suite maire de Collias - pour service rendu et d'être cédé à la grande famille Ausset en 1860. Il sera ensuite laissé à l'abandon pendant une vingtaine d'années.

Puis, dans le cœur du village, l’église :

Les travaux de l’église actuelle, bâtie sur une ancienne chapelle romane, furent achevés en décembre 1867. Elle fut inaugurée en 1869 et porte le nom de Saint Vincent, patron des vignerons. A l’intérieur, les peintures du chœur furent réalisées par Jules Gaspard Rastoux, peintre nîmois. Les deux lustres placés en 1884 viennent de la cristallerie de Paris d’une hauteur de 3,15 m d’un diamètre de 1,40 m. Ils portent chacun 40 branches en cuivre fondu et doré. Dans l’église se trouve également la Vierge de Notre Dame de Laval, en bois, qui se différencie des autres Mères à l’Enfant, par le regard de Jésus vers sa Mère.

Nous traversons la route départementale pour aller à l’est du village, maintenant très habité, et nous diriger vers le moulin Fage :

Situé tout près du confluent Alzon/Gardon, la bâtisse est précédée d’une maçonnerie en forme d’étrave afin de briser les flots lors des crues. Sa vocation était le broyage des olives pour produire de l’huile. Il était opérationnel jusqu’au début XXème. La machinerie est toujours en place. Le bâtiment qui lui faisait face servait d’entrepôt pour ce moulin. Il deviendra au début du XXe siècle “l’Hôtel du Gardon” qui sera détruit après la crue de 2002.

Pour l’histoire, les autres moulins que nous n’avons pas vus :

Le moulin de l’Alzon, situé en amont du pont de la RD, construit sur des fondations romaines. Sa vocation était de moudre du grain, broyer des olives (actif dans les années 1950). La machinerie est toujours en place et en état. Il a aussi été utilisé comme tannerie et aussi pour l’élevage du ver à soie. Il est aujourd’hui habité.

Le moulin de Carrière, situé en aval de Collias, rive droite du Gardon près de Vers. Il était submergé par les limons des crues et inconnu des Colliassois. Les tourbillons de la crue de 1958 l’on dégagé et remis à jour. De grandes meules y sont visibles. Son activité devait être le broyage du grain ou des olives. Il semblerait qu’il y avait deux moulins à cet endroit.

Le moulin du Portail était situé à l’emplacement de l’école actuelle. Ce moulin était activé par combustion de bois. On y broyait du grain.

Les moulins de Castre, deux moulins opposés l’un à l’autre sur chaque berge du Gardon. Il n’en reste que quelques vestiges. Construits à des endroits improbables et détruits par les crues violentes.

Fin de la visite, certains s’impatientent de marcher « vraiment » tandis que d’autres demandent une pause technique. Nous remontons sur le pont pour le traverser et prendre la rive droite du Gardon puis monter vers l’ermitage en passant par le sentier botanique.

L’Ermitage : Ceux de la pré-civilisation, il y a 30 à 35 000 ans et qui ont laissé leurs traces sur les parois de la grotte de l’abbé Bayol, curé de Collias de 1914 à 1950. Le site a connu les premiers balbutiements du christianisme avec le très saint, St-Vérédème dont il plaît de dire (sans garantie) qu’il y avait sa résidence d’été à la fraîche alors qu’il passait l’hiver au soleil de la Baume.

Voilà, nous sommes au VIIe siècle et l’ermitage vient de naître. La source permettait la vie.

La chrétienté va s’imposer dans ce lieu paradisiaque le consacrant en bâtissant la chapelle au XIIe siècle sur les ruines d’un temple romain. Les pèlerinages étaient très populaires au Moyen-âge.

Des ermites l’occupèrent successivement, s’y cachèrent pendant la révolution.

Au XXe siècle, encore très imprégné par la religion, les processions connurent une grande affluence pour conjurer les malheurs des guerres, les maladies, ou encore pour réclamer la pluie et de bonnes récoltes ; enfin plus récemment pendant et après les temps difficiles de la seconde guerre mondiale.

Nous continuons notre périple avec une bonne grimpette qui nous mène sur la hauteur entre Collias et Cabrières. Déjà, les premières crampes d’estomac et les appels à une halte restauratrice ; nous ferons la pause méridienne à 12h30 afin de rassasier les randonneurs. Je me trompe de chemin, pris dans une conversation ; avant le pique-nique (la faim ?) et après le pique-nique (la sieste ?). Heureusement, mes deux acolytes, Guy et Luc, rattrapent ma distraction !

Le menu du jour : gâteaux secs aux graines en guise d’apéritif, plats froids ou sandwichs suivant les goûts de chacun, fruit ou compote et, enfin, les desserts tant attendus… aussi gourmands les uns que les autres.

Une autre activité étonnante nous attend, la contemplation des pieds aux Hallux Valgus prononcés ou bien ceux qui ont été résorbés par des chirurgiens plus ou moins habiles.

Reprise de l’itinéraire vers 13h30, un pin couché en travers du sentier nous oblige à des contorsions plus ou moins réussies. Il s’en suit quelques sacs à dos coincés et des crânes cabossés, sans gravité. Nous traversons la route reliant Collias à Cabrières pour suivre un chemin qui nous mène sur l’ancienne route de la Torte. Avant de rejoindre Collias, un point de vue, où nous pouvons admirer le village et le Gardon, à gauche, Uzès et les monts Lozère et Bouquet, sur notre droite Vers Pont du Gard.

Avant notre retour aux voitures, nous passons devant la Maison du Castor, hélas fermée. Sa visite aurait pu clôturer agréablement notre journée de plein air.

 

Histoire de Collias :

Création du massif et des Gorges du Gardon :

Au début, une mer tropicale recouvre l‘ensemble de la région et dépose des calcaires purs constitués de coraux et de coquilles microscopiques. Ce calcaire très dur est appelé Urgonien, son épaisseur avoisine les 350 mètres. Cette période s’étend de - 175 Millions d’années (MA) à - 90 MA.

De - 90 MA à - 45 MA, la mer se retire progressivement, laissant émerger les plateaux des garrigues.

A - 45 MA, le soulèvement de l’arc pyrénéo-provençal crée le Pic-Saint-Loup, le mont Bouquet ainsi que le mont Ventoux, le Luberon, les Alpilles etc. Ce calcaire dur sous l’effet des pressions ne se déforme pas : il casse. On l’appelle le karst : relief très fissuré.

A - 20 MA, la mer revient et submerge tout sauf les reliefs émergents et les plateaux des garrigues dont le massif du Gardon.

A - 7 MA, au soulèvement des Alpes et des Cévennes, la mer se réduit sous la poussée de l’Afrique. Son niveau baisse considérablement créant un fort gradient de pente sommet/mer affectant le Gardon qui ne se détournera pas.

A - 6 MA, il taillera son chemin dans le massif.

A - 3 MA, la phase finale est considérée comme l’âge des Gorges. La vitesse de creusement est de l’ordre d’un centimètre tous les mille ans.

Occupation humaine :

A partir de 300 000 ans, Homo Néanderthalis envahit l'ouest de l'Europe et son passage à Collias ne fait aucun doute. En effet un crâne de ce type a été dégagé à l'Ermitage (voir les découvertes de l'Abbé Bayol), et déposé au musée de Nîmes (?), ainsi qu'à La Baume Latrone, à Russan.

Les peuples venus du sud, les Ibères passèrent les Pyrénées et pénétrèrent notre pays en se déployant sur la façade atlantique et les rives de la Méditerranée. Ils se mêlèrent aux populations autochtones en apportant des idées et méthodes nouvelles. Vinrent à leur tour, d'Italie, des Ligures qui eux aussi fusionnèrent avec les indigènes.

Des grecs se sont installés à Collias puisque divers témoignages le prouvent :

- Stèle gravée de signes grecs (à l'ermitage 2è siècle avant J.C.) qui renvoient à Aphrodite Kolias, l’un des noms de la déesse, en lui associant le cap Kolias, en Grèce, où était érigé un temple qui lui était dédié dédiée.

- Des urnes funéraires grecques importées et d'autres réalisées sur place de style hellénique.

- L'oppidum de Castre agencé sur un plan typiquement grec, le nom actuel du village de consonance grecque (?)…

En contrepartie, ils nous ont importé en particulier la vigne et les oliviers (Collias deviendra un nom renommé par la variété qui y sera produite : la picholine ou la coiasse, la colliasse ou plant de Collias).

Après cette fusion réussie, vinrent ceux qui à nouveau allaient tout bouleverser : les Romains.

A leur arrivée, la population occupant notre région portait pour nom "Volques Arécomiques" (les Volques se divisaient en deux communautés : les Tectosages des environs de Toulouse jusqu'à l'Hérault et les Arécomiques de l'Hérault au Rhône). La tribu occupant les lieux avait pour nom "Coriobedenses" ou "Coriosedenses" comme le mentionne un autel dédié à Jupiter retrouvé à l'ermitage (Musée de Nîmes).

Tout proche du vaste chantier de construction de l'aqueduc d'Uzès à Nîmes, les habitants du village ont dû bénéficier de l'activité considérable générée par une telle réalisation. Les différentes stèles gallo romaines découvertes à l'ermitage prouvent un certain affairement. Plusieurs villas conséquentes ont été localisées dans le secteur nord au bord de l'Alzon.

La fondation de Collias remonte à l’an 1000, communauté rurale structurée autour d’une tour féodale et se ceinture de remparts, aujourd’hui disparus.

Le vieux village a préservé l’aspect du vieux village méridional aux maisons de pierres calcaires et aux rues étroites.

Votre accompagnateur, François Lichère

75 ème Randonnée - Dimanche 17 Novembre 2024 
De Montaud en passant par les crêtes, 
St Bauzille de Montmel et le Château de Montlaur

Difficulté : Circuit de 17 km, dénivelé de 350 m, à découvert puis ombragé en montant vers le château, terrain pierreux par moments. Sur la crête, une belle vue jusqu’à La Grande Motte, les salins et Sète si le temps est clair puis le pic St-Loup et l’Hortus nous accompagnent jusqu’à la descente vers St-Bauzille.

Guide : Luc Fabre.

Pour y aller : https://maps.app.goo.gl/YbL3QpFa7i4QVS24A

Coordonnées GPS : 43.7515032 – 3.9575523 ou 43°45’54.12’’N – 3°57’27.188’’E

Prendre la route de Sauve jusqu’au gros rond-point direction Montpezat, prendre à gauche D22, puis à droite, D107, vers Fontanès, à gauche D6110 Sommières. Traverser le Vidourle, au rond-point prendre à gauche puis au second rond-point prendre à droite la D22 vers Galargues, Buzignargues, St-Bauzille de Montmel. Rejoindre, sur la gauche, la D21 vers Montaud et se garer au parking de la salle communale Pierre Combettes, sur votre droite, 8 Rue de la Clapisse – 34160 Montau

Compte-rendu : 

53f358a8-57d8-4a68-bd3a-1050576c2153


Cette fois-ci, aussi, la météo avait décidé de jouer avec nos nerfs.
La veille, sous un ciel menaçant et une température hivernale nous ne nous attendions pas à cette
météo, un cadeau du ciel (je crois que ma mère était intervenue par sa ligne directe).
Nous avons ainsi pu réaliser la balade convenue de Montaud (primitivement Monte Alto) :
- Point de vue du Serre Rond à 212 mètres.
- Pique-nique en face les rochers du Puech des Mourgues.
- Le château de Montlaur.


Après avoir recompté, les 26 inscrits pour cette randonnée, direction la place de l’Église.
C’est une Église Romane du 13 ième siècle dont il est fait mention dans le cartulaire de Maguelone en
1231; On pense que cette Église existait à la période carolingienne (avant l’an 1000).
Pour rejoindre le chemin des Amoureux, nous avons traversé le village et vous avez eu confirmation
par divers éléments que c’était bien là que j’étais né.
On passe devant l’école, on quitte le quartier des Mazes par un porche ancien qui débouche sur le
chemin. Rapidement nous arrivons dans les premiers sous-bois ou le gang des « champignonneurs » à
qui on avait eu affaire à Blauzac se remet à sévir. Ils doivent savoir ce qu’ils ramassent car entre les deux
randonnées nous n’en avons point perdus…
On finit par déboucher dans un éboulis suivi par une portion de DFCI tracé sur le Grand Devès qui
rapidement nous amène au premier point de vue du Serre Rond :
Ce point de vue a gardé plusieurs décennies le nom de baraque des allemands. Ils y avaient établi un
poste d’observation armé de mitrailleuses. De 1942 à 1944 une dizaine de soldats assurait une
surveillance constante et vivait sur place. Pour se loger, ils avaient construit une baraque en bois
entourée de pierres dont on devine les vestiges.


D’ici, la vue dégagée permet de découvrir les montagnes d’Ardèche, du Gard (Mont Bouquet),, du
(Vaucluse le Ventoux).
Côté sud la vue s’étend d’Aigues-Mortes à Sète ou l’on devine le Mont Saint Clair.
Devant nous, l’étang de l’or bordé par un fragile cordon littoral au-delà duquel s’étend la méditerranée.
Sous nos yeux le Château et Aqueduc de Castries.
Par temps clair, on reconnait facilement les pyramides de la Grande-Motte, l’Étang de L’or, la mer, les
quartiers de Montpellier, Sète et le Mont Saint Clair, le Canigou.
On reprend le DFCI qui nous amène vers Saint Bauzille de Montmel, avec une vue dégagée côté
Sommières et à gauche, sur le pic Saint Loup, les vestiges du château de Montferrand et l’Hortus.
Nos estomacs bien remplis, nous n’avons aucune difficulté à nous laisser guider par le chemin
rejoignant Saint Bauzille en pente douce. Nous entrons dans le village par des quartiers que l’on ne
peut assimiler à des Favelas. Les villas disputent l’opulence à la végétation. On a l’impression d’avoir
traversé un microclimat. Ce n’est pas tout, nous avons encore plus de cinq km pour arriver au château.
Le chemin traverse une zone humide bien nommée les Près de Favas. Au passage quelques chaussures
testeront la tenue à cette humidité. Après avoir vu un chêne remarquable ou presque, nous reprenons
de l’altitude au travers d’une pinède pour déboucher sur le chemin qui donne, après un kilomètre,
accès à l’esplanade du château.
Un changement de piste nous offre une vue dégagée sur le Puech
des Mourgues, c’est le moment de sortir le repas du sac avant
d’avoir droit, à des « c’est quand qu’on mange… »
Parfois on aperçoit quelques aigles de Bonnelli qui nichent sur la
falaise (il semblerait qu’il ne reste que trois couples)


Un des plus anciens châteaux du Bas Languedoc
Bâti sur l'un des derniers contreforts des Cévennes, il domine la plaine jusqu'à la mer. Placé sur une
terrasse fortifiée, il affecte la forme d'un pentagone irrégulier et comporte, en dehors de la terrasse,
des ouvrages de fortifications : tour de guet, vestiges de redans. C'est un exemple intéressant de
l'architecture militaire de cette région. Mentionné dans les cartes du 11e siècle, assiégé deux fois lors
des guerres de Religion, en 1573 et 1622 par le Duc de Rohan à la tête d’une armée protestante. Il se
trouve ruiné depuis cette dernière date. Montaud est un village né de ce démantèlement.
Depuis la porte on découvre les villages du sud, identifiables souvent par leur château d’eau, Aigues-
Mortes par ses montagnes de sel bien blanches au soleil de fin de journée.
Encore une belle et bien agréable randonnée Capie, même si nous avons été encadrés par des gilets
jaunes..
Luc

74 ème Randonnée - Dimanche 20 Octobre 2024
Les Capitelles de Blauzac, en passant par Sagriès

Difficulté : En partie ombragé, circuit de 14,1 km, dénivelé de 284 m. 

Guide : Luc Fabre

Pour y aller : https://maps.app.goo.gl/TXEKw44W1rV1CwLR8

Prendre l'ancienne route d'Alès et rattraper la N106 jusqu'à l'échangeur prendre à droite D225 direction Dions puis D18 direction Russan, Aubarne, Blauzac. Stationner rue Neuve à Blauzac.

Coordonnées GPS : 43.964465 – 4.367011 ou 43°57’52.15’’N – 4°22’1.5’’E

Compte-rendu : 5f14f9b7-5d43-45d2-b9e8-84d321a006a5

73 ème Randonnée - Dimanche 15 Septembre 2024
BELVEZET

Nous voici réunis une nouvelle fois pour la 73 ème randonnée organisée par la Capie. Notre point de départ est la nouvelle église de Belvezet, petit village dans la garrigue, au Nord d’Uzès. Après une rapide visite de ses rues, nous traversons les Seynes, nom des ruisseaux dans la garrigue. Ce qui nous amène au Mas de l’ancienne église. Eglise maintenant désacralisée. Des fouilles archéologiques ont été effectuées et une rénovation complète a eu lieu ces dernières années, c’est maintenant un lieu d’exposition : peintures, dessins, sculptures, pour les artistes de la région. Cette partie culturelle terminée, nous commençons la randonnée proprement dite.

Un chemin bien caillouteux nous fait gravir les 100 m pour arriver sur le plateau. Le ciel est dégagé et nous pouvons voir aisément le Mont Ventoux, le Mont Bouquet, et au loin le Pic St Loup et L’hortus. Nous empruntons ensuite de larges pistes forestières, direction plein sud vers St Médier. Ce petit village est typique de la région mais est vite traversé. Par un très joli chemin en sous-bois, nous arrivons à Labeaume au bout d’un kilomètre. Déambulation dans les rues jusqu’à un recoin où nous pouvons apercevoir la tour du château et ses toitures vernissées. De nombreux panneaux nous expliquent l’histoire de la région, marquée surtout par les guerres de religion. Juste en dessous, il y a le captage d’une ancienne source. Nous reprenons le chemin. Un tout petit peu de goudron qui longe les champs d’oliviers

Au bout d’un certain temps, je commence à entendre des signes de mécontentement. « On a faim, quand est ce qu’on mange ». Et oui, nous marchons depuis un bon moment, mais j’ai prévu une aire pour le repas pouvant accueillir tout le monde Nous y arrivons enfin, et chacun s’installe dans l’herbe plutôt sèche. Nous ne sommes pas en Normandie ! Au bout d’une bonne heure, les estomacs sont calmés, les gens reposés et nous pouvons poursuivre la randonnée. Elle commence par une montée, le chemin est ombragé mais beaucoup de cailloux. Nous sommes dans la garrigue. C’est normal. Nous remontons la combe de Pousselargues. Montée suivie par une longue descente ce qui nous amène à un chemin forestier.

Dans un premier temps, j’avais prévu de faire passer la rando par un autre chemin nous amenant au Castelas. Tour d’observation au milieu de ruines envahies par la végétation. Trouvant la visite de ce lieu trop dangereuse à cause des risques d’éboulement, nous optons pour une autre direction, c’est-à-dire, le retour à Belvezet en prenant à droite de ce dit chemin et, après environ un kilomètre, nous retrouvons le Mas de l’ancienne Eglise et Belvezet où se termine notre rando.

En espérant que tout le monde ait passé une bonne journée, je vous donne rendez-vous pour d’autres sorties de la Capie

 

Guy Nourrissat

62 ème Randonnée - Dimanche 14 Janvier 2024
MAGUELONE - Tour le l'étang de Prévost et Abbaye

Intérêts :  Une BOUCLE autour de l'Etang du PREVOST, avec : Le Canal du Rhône à Sète, la Cathédrale de Maguelone son histoire et son île, la plage aux variolites (?), l'îlot de l'Esclavon, au départ de Palavas. (parking gratuit)

Difficultés : Belle balade en bord de mer de 15 km, entièrement plate, sans difficulté. Moitié chemin, moitié plage.

Conteur historique : Jean Pierre LAFONT.

RDV pour départ à  8h30 du parking du Parnasse - Trajet : à 45 km de Nîmes Maguelone - 1 h via Lunel et La Grande Motte.

Compte-rendu

Pour cette 62ème Rando Capie, nous nous retrouvons 29 sur le parking du Parnasse. Il y avait 45 inscrits, et nous attendons les retardataires, mais sans nouvelle d'eux (?), nous prenons la route des plages, pour rejoindre Palavas.

C'est une belle journée d'hiver, il fait 1 seul petit degré mais pas de vent ...

Le trajet est agréable, par une campagne givrée, une route  peu fréquentée à partir de Lunel. Une manade de noirs toros paissant dans un pré tout blanc de givre ...

L'étang de l'Or parsemé de flamants roses affairés ...

A la sortie de Palavas, une petite route côtière se dirige vers Maguelone. Nous abandonnons les voitures pour rejoindre la plage voisine, que nous allons arpenter pour arriver au niveau de la "Cathédrale des sables". Il fait frais, mais nous allons vite oublier ce désagrément en profitant de l'air marin, du spectacle éternellement superbe de la mer et des vagues, d'une plage envahie de millions de galets multicolores arrachés et roulés depuis des millénaires aux Alpes par le Rhône. Nous allons à la recherche de précieux galets appelés "variolites", vert émeraude constellés de petites taches rondes : depuis l'antiquité ce sont des talismans utilisés par les bergers, les pèlerins, les malades pour conjurer les maladies ...

L'îlot de Maguelonne apparait, relié à la côte par le lido récent (17ème siecle) et cerné par les étangs. Cette  colline a été habitée depuis l'antiquité grâce a sa position stratégique favorable à la défense et au commerce maritime. Un évêché y fut installé dès 662 (Montpellier n'existait pas encore) et la première cathédrale, détruite par les Sarrasins, chassés ensuite par Charles Martel, puis reconstruite aux 11ème et 12ème avec la ville alentour et une ceinture de remparts. 70 évêques y officièrent, les papes y sejournèrent ... .Mais Montpellier fut choisie ensuite pour siège de l'évêché, Maguelone, devenue un fief protestant, fut rasée impitoyablement par Louis XIII ... Seule la cathédrale épargnée domina un champ de ruines pendant 2 siècles ...

La construction du Canal du Rhône à Sète, au 19ème, utilisa TOUTES les ruines des bâtiments et des remparts  pour ses berges .

Actuellement propriété du diocèse Montpelliérain, le site est entretenu par un CAT.

Nous visitons cette étrange cathédrale construite sur 150 ans, sans plan défini, fortifiée, vide de mobilier ou d'objets de culte, mais superbe dans son style roman dépouillé ...

Le porche délicatement ciselé avec les 6 apôtres mérite une halte attentive.

Nous allons pique niquer près de l'antique croix avec vue sur les étangs et les cités voisines, de Palavas à Villeneuve lès Maguelone encadrant Montpellier au loin.

Nous allons ensuite quitter l'île pour rejoindre le canal qui traverse (!) l'étang du Prévost. La traversée de l'étang est très plaisante avec de belles perspectives sur les plans d'eau de part et d'autre, les oiseaux , mouettes, goélands, canards, cormorans, hérons et bien sûr les flamants roses.

Les cabanes de Palavas bien alignées sur le quai opposé font la liaison entre le site naturel protégé et les bâtiments modernes du village ...

Encore un bon kilomètre et nous aurons effectué le tour complet de l'etang du Prévost. Nous terminerons par un très agréable passage en bord de plage avec une mer de carte postale, irisée par le soleil d'hiver, il fait bon, nous ne nous pressons pas, la température s'est radoucie, nous apprécions cet instant ...

A la prochaine ! ... (dimanche 11 février )

Randonnée - Dimanche 22 Octobre 2023 
BALADE DANS LES COLLINES DE VEZENOBRES

Vézénobres, ses 3 châteaux, ses ruelles typiques et son verger de figuiers ... Saint  Etienne de l'Holm et sa ruelle des artistes ... Martignargues, sa Grande Muraille, son église et son passé historique ... La Droude, discrète rivière de la Gardonnenque ...

Conteur historique : Jean Pierre LAFONT.

Difficulté : 13 km par de bons chemins, avec un dénivelé de 120m sur des GR agréables.  

RDV pour départ à  9h00 route de Sauve parking Banque Populaire de Castanet - Nîmes - Vézénobres trajet de 30km

54 ème Randonnée - Dimanche 12 Février 2023 
ARLES, DES ROMAINS A LUMA, SOUS L'OEIL DE VAN GOGH

Intérêts :  d'un site historique à l'autre, en mêlant  les 3 époques : romaine, médiévale et moderne.

Visites payantes des Cryptoportiques et des Alyscamps, montée au sommet de la tour de Luma ...

Pique-nique dans le parc de Luma, toilettes et points d'eau nombreux sur le circuit ...

Difficultés : Promenade de 10 km dans la ville. Parcours plat. Chaussures de rando et cannes inutiles.

Conteur historique : Jean Pierre LAFONT.

Le dimanche 12 février 23,nous sommes 41 présents  de RANDO CAPIE sur le parking du PARNASSE, à 9h, malgré un froid vif mais sans Mistral.

Nous allons effectuer une grande promenade dans ARLES pour cette 54ème sortie.

A 9h30, nos 10 véhicules  sont garés sur le parking proche du RHÔNE, à  deux pas du beau Musée Antique, et nous nous engageons pour une boucle urbaine de 11 km dans cette belle ville, rivale de NÎMES  par son histoire et ses vestiges.

Notre but est de découvrir les ruines romaines, mais aussi moyenâgeuses, les édifices du XVIIIème, mais aussi contemporains, tout en évoquant le séjour arlésien de VAN GOGH à travers ses œuvres locales, en 1888 ... Vaste programme, pour quelques heures de visite, il faudra que notre groupe important soit discipliné, attentif et actif, mais tout va bien se passer dans un climat collectif amical et une envie commune de ne rien rater ...

Direction les bords du RHÔNE  : tout en dominant les remparts depuis les quais modernes, nous réalisons que la ville romaine à été bâtie sur un rocher de 25m d'altitude qui a obligé le fleuve à se détourner, dans les temps préhistoriques, et à ralentir ses courants violents, créant ainsi une zone favorable à l'installation d'un port important sur la rive opposée : c'est le vaste faubourg de TRINQUETAILLE qui rassemble aujourd'hui 8500 habitants sur les 54000 de la ville moderne.

Ce port, très actif jusqu'au XIXème, a disparu dès l'arrivée du chemin de fer, mais de nombreux vestiges sont toujours récupérés dans la vase du fleuve, amphores, barques, et la fameuse tête de César ainsi que la Vénus de marbre ...

C'est CÉSAR qui a vraiment créé ARLATAN en -64 , pour remercier les habitants de leur aide lors de sa guerre contre MASSILIA (ils lui avaient fourni 12 galères, décisives pour sa victoire ...). Il avait offert le forum et le théâtre, puis AUGUSTE et AURELIEN avaient fait construire les thermes, les remparts et l'amphithéâtre. Au IIIème siècle, CONSTANTIN avait offert les troisièmes thermes et l'imposant cirque. Les habitants de cette belle ville gallo-romaine avaient un statut particulier dans l'Empire car ils profitaient du Droit Romain tout en étant colonie, c’est à dire qu'ils avaient les mêmes privilèges que les Romains (NÎMES ne bénéficiait que du Droit Latin plus restrictif...).

Nous longeons le quartier populaire de la Roquette avec ses maisons basses construites avec les pierres récupérées  sur les ruines antiques aux caractéristiques volets de bois "en travers" et aux Angles souvent ornés de statuettes religieuses. Nous croisons l'unique pont (jusqu'en 1970) et un judicieux panneau reproduit le tableau que Van Gogh en fit, en 1888.

Il faut évoquer ce séjour de 15 mois que VAN GOGH peintre méconnu, homme tourmenté et sensible, vint faire dans le Midi pour peindre la "lumière " dans la quête absolue des Couleurs. Il peignit ici 70 toiles dans une quasi indifférence du public, il fit venir GAUGUIN et échoua dans son rêve de créer un Cercle de peintres néo-impressionnistes. Ils se disputèrent sur leurs options artistiques sur fond de beuveries tragiques (l'oreille coupée) et Van Gogh, isolé, sombra dans une folie dramatique qui l'amena à l'asile puis à son suicide à 37 ans près de Paris ... Il ne vendit qu'une toile (400F) ; aujourd'hui on se les arrache (jusqu'à 120 millions d'euros).

Notre quai nous fait découvrir une bizarre "coopérative des éleveurs de Mérinos" installés dans une chapelle désaffectée (il y a 50 édifices religieux dans la ville..!) puis les ruines des thermes de Constantin où il faut imaginer la complexité des systèmes de chauffage des eaux à  la romaine ...

Nous arrivons au grand coude du RHÔNE : les vestiges de la culée du pont romain, constitué d'une vingtaine de bateaux amarrés côte à côte, sont visibles en face. Les 2 piles en pierre et les 2 entrées monumentales ornées par 4 lions nous évoquent le pont ferroviaire de la ligne Nîmes Arles (1875) qui fut bombardé en 1944 ...

Là, nous retrouvons Van Gogh et son superbe "Nuit étoilée", puis aussitôt après "La maison jaune" et sa " Chambre" sur le site même de leur création. 

Nous pénétrons dans la ville romaine par la porte de la Cavalerie, accueillis par une étrange fontaine ornée d'une céramique circulaire, cadeau d'Amedé́́ Pichot, enfant du Pays, et grimpons le rocher originel. L'amphithéâtre nous surplombe étrangement pour nous, Nîmois, habitués à  une vision différente de nos arènes. Ce bel édifice, amputé de toute sa corniche supérieure est sensiblement plus grand que son frère Nîmois et paraît pourtant plus petit à  cause de sa position perchée. Il a été, lui aussi transformé en village fortifié dès le haut Moyen Âge avec 212 maisons, 2 églises et 4 tours, au détriment de ses matériaux.

Un coup d'œil à L'EGLISE voisine de la Major qui a succédé au temple romain de Cybèle puis au panorama offert par la terrasse voisine sur le Nord et nous dévalons un escalier qui nous amène sur les Lices tout au long du rempart romain-médiéval. Nous découvrons l'arrivée de L'AQUEDUC des Alpilles sous le Rocher avant de nous diriger vers le Sud. Au passage nous faisons étape devant la maison de retraite de la célèbre Jeanne Calment décédée à 122 ans et plaisantons au sujet du fameux viager de son notaire ...

Nous voici au ALYSCAMPS (= Champs Élysées), nécropole  romaine puis chrétienne, installée de part et d'autre de la Voie AURELIENNE. Des dizaines de sarcophages alignés et quelques mausolées, mais les plus beaux, les plus ciselés, ont été dispersés dans des musées ou chez des particuliers avides de vieilles pierres. Au fond, des ruines somptueuses de plusieurs chapelles successives gothiques et romanes surmontées d'une superbe tour ajourée. L'ensemble du site est touchant de calme et de souvenir. Et nous croisons le tableau célèbre de Van Gogh qui peignit plusieurs fois ce paysage arboré en automne parallèlement à GAUGUIN ...

Les Alyscamps ont été tronqués par le percement du canal de Craponne au XVIème, puis par les voies ferrées ...

Nous rejoignons ensuite le site culturel de la Fondation LUMA où une tour futuriste domine depuis 2021, 40 hectares de parc paysager installé sur le site des anciens ateliers de la SNCF.

C'est là que nous allons faire la pause repas et repos, avant de grimper en haut de la tour aux 11000 briques d'acier qui reflètent le bleu du ciel ... Depuis les 56 mètres du 9éme étage une vue faramineuse sur la Ville et toute une partie de la Provence : hélas, la brume nous cache les horizons du Mont Ventoux à Nîmes et à la mer ... ! En redescendant, certains polissons profitent du grand toboggan pour leur plus grand plaisir, mais il est temps de continuer notre découverte. 

Nous rejoignons la tour des MOURGUES, à l'angle des remparts, traversons le charmant jardin d'été, où un tableau de Van Gogh nous accueille, et découvrons les ruines du THÉÂTRE ANTIQUE. Ce prestigieux édifice dédié à Apollon était aussi étendu que les arènes et pouvait abriter 10000 spectateurs. Mais les  dizaines de colonnes, le magnifique mur de scène et les coursives en arc ont été systématiquement pillés, le site a été un dépotoir pendant des siècles et il ne reste à notre douloureuse nostalgie que 2 colonnes de scène et 4 arcades du tour ... mais le site vit encore grâce à des spectacles d'été. 

Nous descendons vers la place de la République, une place minérale "à l'italienne" où trône, au centre, un obélisque de 15 m qui avait été érigé au centre du grand Cirque, puis abattu, cassé, et finalement rafistolé au XVIIIème  et traîné ici (en 40 jours d'efforts). Ce monument en granit était originaire de la région de Troie ... Le piédestal-fontaine qui le supporte est orné des lions de la Ville.

La façade de l'ancienne cathédrale romane de St TROPHIME nous interpelle et nous en décryptons les multiples décors, illustration de la Bible pour les illettrés du XIIème siècle ...

La façade très noble de la Mairie nous fait pénétrer dans le vaste hall où un plafond original de par sa conception nous émerveille. De là, nous descendons sous la ville, dans les CRYPTOPORTIQUES vastes couloirs romains SOUTERRAINS destinés à rétablir une plate forme horizontale pour l'édification du FORUM, et qui servirent de greniers.

Nous gagnons ensuite la place actuelle du FORUM où celui-ci a disparu totalement et seuls 2 colonnes et un coin de corniche incrustés dans une façade témoignent de la magnificence des portiques et du temple originels de ce site équivalent à celui de la Maison Carrée. 

Au centre de la petite place actuelle la statue de MISTRAL nous rappelle que nous sommes dans la patrie du célèbre Félibre. 

Et, merveille, un tableau de Van Gogh "café la nuit" si célèbre met en évidence les jaunes et les bleus chers au peintre sous un ciel cobalt troué d'immenses étoiles ... juste devant l'actuel café Van Gogh aux murs jaunes ...

A travers les rues tortueuses nous rejoignons l'espace Van Gogh, la cour de l'ancien hôpital où il fut soigné et dans le jardin carré duquel trône encore un tableau du pensionnaire, très coloré. 

En contournant le petit mais typé théâtre Molière nous allons parcourir les petites rues fleuries (dommage, c’est l'hiver !) de la ROQUETTE.

Notre dernière étape sera le Centre de l'immense CIRQUE ROMAIN, édifice de 450m sur 100, en forme de fer à cheval, qui reposait sur 30000 pieux plantés dans le marécage, avec ses gradins et ses pistes, tout autour  de l'îlot central orné de 6 dauphins cracheurs de jets d'eau successivement à chaque tour de piste des chars ... un enchantement à la ROMAINE ... et l'obélisque au centre ... le rêve. 

Mais il nous faut imaginer toutes ces merveilles car le TEMPS et les HOMMES ont tout ruiné !

Heureusement, le beau MUSEE DE L'ARLES ANTIQUE peut nous permettre de contempler quelques bribes du génie des Romains. Mais ce sera pour une autre sortie ...

Un dernier regard pour une photo du célèbre pont levis de Langlois de notre peintre qui a été peint à 4 reprises à 2 km de là...

C'était (encore) une belle balade, merci à tous d'être venus.

- PS : et nous avons TOUS oublié de faire la photo souvenir finale : inexcusable et irréparable !

Jean Pierre LAFONT

53 ème Randonnée - Dimanche 15 janvier 2023 
BALADE HIVERNALE DANS LE SECTEUR DE SALINELLES

Intérêts :  Ruines du château de Montredon, chapelle de st Julien, Salinelles, la rive gauche du Vidourle et plusieurs moulins ...

Difficulté : 16 km environ, tracé facile, chemins aisés ...

Conteur historique : Jean Pierre LAFONT.

RDV pour départ à  9h00 à Castanet route de sauve parking de la Banque Populaire

Trajet : Nîmes-Sommières 22km - Parking : arènes de Sommières

Ce dimanche 15  janvier, nous sommes 23 sur le parking de Castanet pour inaugurer l'année 2023 par notre 52 ème RANDO CAPIE depuis 2016 ... Nous avons reporté d'une semaine cette sortie, annulée  le 8 pour risque de pluie ...

Direction Sommières où nous allons parcourir les berges du Vidourle, de Montredon à Salinelles ...

Le parking est aisé près des arènes et, aussitôt, nous voici sur le pont submersible qui enjambe le célèbre petit fleuve capricieux : une cascade clôt une retenue d'eau génératrice de l'imposant moulin de Bragaresse,un des 4 de Sommières et un des 65 du Vidourle. Jusqu'en 1933 un autre moulin (Garanel) était sur la rive gauche, mais il a été ruiné par les crues violentes ... Nous découvrirons 5 autres moulins aujourd'hui.

La route de Quissac franchie,nous grimpons par un agréable chemin  sur une colline boisée qui clôt la ville à  l'est,tout en dominant le Vidourle. Nous parvenons au site médiéval de Montredon où un enchevêtrement de ruines et de végétation est le témoignage d'un riche passé. Il y avait là au 12ème siècle un château féodal, une chapelle et un village où la famille des barons régnait sur ses domaines, vassale des comtes de Toulouse. Puis,à l'issue de la croisade contre les Albigeois, ce château avait été annexé au domaine royal, comme Sommières et Villevieille, par Saint Louis. La mémoire populaire a gardé le souvenir de la reine Blanche de Castille investissant le site de Montredon et perdant sa blanche étole sur les ronces du chemin ...

Les Vestiges d'un souterrain reliant le château au moulin de Fontibus, à 1 km en contrebas ont été constatés ...

Nous tentons de comprendre l'agencement du site,ce qui est ardu ,vu la végétation envahissante, et ce qui en fait le charme ...

Puis nous descendons de la colline par des chemins boisés et des vignes jusqu'à la chapelle St Julien construite au 12ème siècle sur les ruines d'une vaste Villa romaine.Dans un superbe décor dégagé vers l'Hérault, souligné par les collines boisées du Coutach et du bois de Paris, et des petits villages d'Aspères ,de Garrigues et de Salinelles, cette chapelle romane est belle par sa pureté architecturale et sa position perchée. Une deuxième chapelle plus petite, a été accolée à la précédente, au 12ème, par les barons de Montredon et le cimetière complète  ce charmant ensemble où nous découvrons sur les stèles plusieurs fois les noms Brunel et Blondin, familles de meuniers locaux...

Une petite route nous conduit au village de Salinelles, qui occupe sur un km les deux côtés de la route de Quissac, à l'abri des vidourlades du fait de sa position perchée. Il nous faut visiter l'original lavoir communal et sa noria. Puis, nous faisons une agréable pause pique-nique dans le jardin du grand château du 17ème siècle caves ses 2 fiers pigeonniers et sa propre noria ...

Nous évoquons ici la "terre de Salinelles", une argile riche en magnésium, la sepiolite, qui était exploitée comme dégraissant depuis 2 siècles, et injustement appelée "terre de Sommières".

Notre traversée du village nous fera découvrir la mairie-école-poste , une chapelle transformée  en maison particulière, le temple de style "hispano-mexicain" (!) et nous descendons vers les berges du Vidourle.

De part et d'autre d'un barrage, qui domine un lieu de baignade estivale locale, nous découvrons deux moulins : l'un ruiné par la crue de 1958, Runel et un autre bien solide, bâti en éperon sur 3 étages celui de la Clotte. La maison des meuniers a été sagement ajoutée à l'écart du fleuve, plus haut.

Un délicieux sentier nous permet maintenant de longer la rive gauche dans un espace boisé et tranquille. Sur notre gauche, l'ancienne voie ferrée de Sommières au Vigan, a été magnifiquement aménagée en voie verte confortable.Nous allons découvrir d'ailleurs l'ancienne gare de Salinelles avez son passage à  niveau, émouvant témoignage de la fréquentation de cette voie pendant 100 ans, de 1870 à 1970... Près de là, un pont submersible nous permet d'approcher le moulin de Pattes,electrifié avant son arrêt d'où son apparence "moderne", et toujours habité. 

Nous empruntons ensuite la voie verte pour franchir aisément l'important affluent l'Aigalade et nous allons longer l'impressionnant circuit de moto-cross de Pondres où le spectacle des dizaines de motos dévalantes et "volantes" sur les pistes boueuses nous impressionne malgré le fracas des moteurs ...

Nous rejoignons les bords du VIDOURLE pour aller visiter le moulin de Villevielle avez sa machinerie bien conservée sous l'imposant édifice en rénovation (?). Sur la rive droite, profitant du barrage, le moulin de Fontibus, celui qui communiquait avec Montredon ... 

Nous avons, pour terminer notre boucle, une vue panoramique de Villevielle à Sommières dominées de pinèdes et fières de leurs importants châteaux .Une dernière curiosité va nous interpeller : un "peigne à embâcles" perpendiculaire au Vidourle sur sa rive gauche, constitué  d'énormes poteaux en fer sur 100m, censés bloquer les troncs d'arbres déracinés lors des Vidourlades ...

Une belle balade encore d'une quinzaine de km, rendez-vous pour la prochaine !

52 ème Randonnée - Dimanche 11 Décembre 2022 
LES VESTIGES ROMAINS DU CANAL DES ALPILLES

Une boucle  autour de Fontvieille pour découvrir la meunerie romaine de Barbegal, les arcades de l'aqueduc romain d'Arles,

les carrières de Fontvieille, le château de Montauban et les célèbres moulins à vent..... 

Difficulté : dénivelé 100m

Circuit de 14-16 km selon options, sentiers forestiers, chemins et rues.

Conteur historique : Jean Pierre LAFONT.

RDV pour départ à  9h00 au Parnasse (départ des bus)

Trajet : Nîmes-Fontvieille = 45 km

Dimanche 11 Décembre 22, nous nous retrouvons 30 sur notre parking du Parnasse ...

Une température voisine du zéro, mais un ciel dégagé augure d'une belle journée ...

Les doudounes ,les bonnets ,les gants et les écharpes sont de sortie, également ....

Les 8 voitures prennent la direction de la Provence, FONTVIEILLE  exactement, par la route de Beaucaire. Nous allons découvrir les vestiges de l'aqueduc romain d'Arles et la forêt de pins de DAUDET....

Dès le parking, notre groupe escalade la colline des moulins à vent pour se concentrer sur le plus célèbre des 4,celui de St Pierre , où Alphonse Daudet à situé son domicile provençal lors de l'écriture 

des célèbres "Lettres de mon moulin". Nous évoquons la vie de l'écrivain parisien,sa naissance à Nîmes, son parcours professionnel par Lyon,Alès et Paris , ses oeuvres ( Tartarin,le Petit Chose, l'Arlesienne ...) et ses séjours fréquents  à Fontvieille au château de Montau, chez son cousin, car il n'a jamais vécu réellement dans son fameux moulin ....

Il fait froid dans le vent naissant et nous citons rapidement  les 8 vents dominants des Alpilles issus de toutes les directions , parmi lesquels le Mistral domine avec 182 jours annuels de présence. 

À deux pas de là, une étrange pierre cubique nous intrigue: c'était un " autel de la patrie ", installé ici en 1792, comme dans beaucoup de villages français, suite à une loi de l'Assemblée Nationale, pour célébrer le "Culte de l'Etre Suprême ", la nouvelle religion officielle... Il ne demeure que quelques-uns de ces autels en France car ils ont été systématiquement détruits à la Restauration.

Nous allons traverser ensuite la forêt de pins ,à l'abri du vent, ce qui nous amène à découvrir, à  demi enfoui, l'antique conduit de l'aqueduc romain, qui acheminait l'eau des Alpilles,depuis St Rémy, jusqu'à Arles, par un tracé de 50 km épousant les courbes de niveau. Avec ses passages en tranchées appareillées ou aériennes sur arcades, cet aqueduc est le petit frère de notre aqueduc Nîmois du Pont du Gard, mais il a aussi subi les outrages du temps et la démolition systématique des hommes, pour réemploi de matériaux ; aussi nous profitons de ces précieuses reliques romaines qui ont échappé au ravage ... Nous suivons le petit canal qui nous conduit à un site intéressant : l'aqueduc va se "brancher" sur un autre aqueduc, plus ancien, celui du Sud des Alpilles long de 8 km par un bassin de convergence maçonné, découvert par les archéologues au milieu du XXème siècle (mais qui a été ré-enfoui ensuite pour le préserver des dégradations). Ces 2 aqueducs réunis alimentèrent les 12000 Arlésiens .

À partir de là, l'aqueduc va franchir un vallon sur 500m d'arcades,pour conserver sa pente naturelle et nous voyons l'alignement magnifique de ces vestiges qui, bien que très dégradés, sont émouvants par leur témoignage de l'audace technique de nos ancêtres gallo-romains...

Mais il y a 2 séries d'arcades parallèles...??? Nous allons comprendre pourquoi...

Nous contournons le site pour rejoindre une petite plaine au sud ,en contre-bas. Une barre rocheuse de 30m nous domine à gauche du chemin et soudain une concentration de ruines dévale des rochers.

C'est l'antique meunerie de BARBEGAL.

Un ingénieur de génie Candidius Benignus, est le concepteur de cette"plus grande concentration connue de puissance mécanique du monde antique". Imaginons ... 16 MOULINS À EAU consécutifs disposés de part et d'autre d' un escalier monumental, alimentés par une chute d'eau artificielle provenant d'une déviation de l'aqueduc décrit précédemment, ce qui explique le double alignement des 2 séries d'arcades,l'aqueduc du Sud ayant été détourné au II ème siècle pour les moulins.

La photo de la maquette reconstituée de ce formidable édifice nous permet de mieux situer et comprendre l'agencement du site,le circuit complexe des chutes d'eau, et l'emplacement des 16 mécanismes ...

Cette meunerie procura pendant 150 ans 4,5 tonnes quotidiennes de farine aux habitants d'Arles et à Rome (l'annone). Le blé provenait de la Crau, de la Camargue et de la Vidourlinque. 

Nous allons pique-niquer au sommet de ces fabuleuses ruines ,exposées au sud, à l'abri du vent,en contemplant la plaine actuelle qui a remplacé l'antique marais où aboutissaient les eaux des moulins

Au loin, le château de Barbegal, le canal de Crapone qui ravitailla en eau de la Durance une partie de la  Provence, de Salon à Arles, à partir du XVI ème siècle. 

Nous repartons ensuite en franchissant la brèche ouverte dans la barre rocheuse d'où provenait l'eau des moulins et retrouvons la double rangée d'arcades évoquée ci-dessus, bien dégagée au milieu de champs d'Olivier.

Nous allons rejoindre la pinède et remonter doucement vers Fonvieille.

Nous découvrons le délicieux petit château de Montauban, celui du cousin de Daudet, devenu musée municipal.Nous côtoyons le camp militaire de la Marine qui surveille le site des anciennes carrières où sont entreposés munitions et déchets dangereux. La pierre de Fontvieille se retrouve dans le château de Tarascon,l'abbaye de Montmajour, les arènes d'Arles et même dans des immeubles parisiens ...

La traversée du village nous ramène aux voitures,la route d'Arles vers Nîmes. 

Nous avons effectué la 11ème rando-CAPIE de l'année 2022, la 52ème depuis 2016.

Pourvu que ça dure!...

38 ème Randonnée - Dimanche 17 Octobre 2021 
BALADE AUTOUR DE SOUVIGNARGUES

Souvignargues, Villevieille, le Château de Pondres, le site néolithique de Fontbouisse

Conteur historique : Jean Pierre LAFONT

Dénivelé : 260m

Distance : 16 km (possibilité d'allonger selon les circonstances, par Escattes)
Rendez-vous route de Sauve parking Banque Populaire de Castanet  à 9H00. 

CA Y EST, ENFIN !!!

Après des mois de contrariétés nous pouvons enfin vaincre le covid et le mauvais temps !

Nous nous retrouvons à 27  sur le parking de Castanet par une fraîche mais radieuse matinée d'automne. Beaucoup d'absents, mais de nouveaux camarades de rando, ce qui montre la vitalité de notre club, qui compte plus de 120 participants éventuels depuis 2016 et 38 sorties variées. 

Par la route de Sauve, nous gagnons le petit village de Souvignargues où les voitures nous attendront à l'ombre de la cave coopérative. Direction un petit chemin goudronné qui descend à travers les vignes vers la route d'Aujargues que nous coupons pour retrouver un agréable sentier sous bois.

Nous grimpons ensuite dans les pins jusqu 'à Villevieille. Les vestiges d'une villa romaine nous permettent d'imaginer l'organisation de ce grand logis autour de son atrium. Nous pénétrons après dans les remparts de la vieille cité pour parvenir au superbe panorama sur les Cévennes et surtout Le Pic St Loup. Le château, qui appartient depuis le Seizième siècle à  la même famille Beauregard, qui en prend soin, a fière allure sur le coin du plateau ...

Nous dévalons le sentier du Fer à cheval pour nous retrouver dans la plaine. L'ancien lavoir rénové avec soin , mais qui n'est plus utilisé comme tel, nous accueillera pour un agréable pique nique sur les  pelouses et les margelles, où nous nous attardons avec plaisir avec une révision ludique (j'espère..) du patois de Nîmes ("on ne dit pas....mais").

Nous reprenons notre balade jusqu'au hameau de Pondres. Nous découvrons d'abord, dans le bois une belle ruine romantique, c'est l'ancien pigeonnier du Château dont nous évoquons le symbole au temps des Nobles,et nous arrivons au château de Pondres lui-même. Ils est difficile d'en imaginer l'importance car nous sommes sur le côté, mais nous obtenons  l'autorisation de le traverser pour rejoindre le vaste parc. Là, nous sommes séduits par la majesté de la façade, l'impression de "petit Versailles" de l'ensemble du domaine, tranquille en automne, car c'est en réalité un ensemble hôtelier de luxe depuis sa rénovation depuis une dizaine d'années .

Nous quittons à regret ce magnifique site, qui se prolonge par un "village des Seniors" moderne flanqué, en pleine campagne, d'une Maison Médicale et d'un insolite supermarché (qui a remplacé celui de Sommières inondé en 2002).

Nous rejoignons les bois et, au niveau d'une sympathique ferme,nous évoquons le site proche de Fonbouisse, où on a découvert récemment un habitat néolithique qui fait référence parmi les savants du monde entier, mais l'accès n'est pas public et nous nous contenterons de photos ...

Le sentier nous ramène à  Souvignargues où, après avoir découvert  la "circulade" de l'ancien village, nous allons découvrir les ruines de la petite chapelle St André  ...

Ils nous restera à rejoindre les autos à la Cave, ravis de cette charmante journée de retrouvailles et de balade curieuse ...

Jean Pierre LAFOND

Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions

Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.